Image ICI
Récemment – en cherchant un titre pour mon article, en fait – j’ai eu l’occasion de comprendre ce qu’était la nostalgie – #ouvretondicosituveuxsavoir. Si tu n’as pas envie d’ouvrir ton dictionnaire, je vais t’offrir la définition des deux composantes de mon titre.
Nostalgie positive : bons souvenirs liés à un lieu, une personne
Embellissement néfaste : embellissement de souvenirs qui sont banals au final voir même pas si bons que ça.
Et récemment, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que – comme l’envie et le besoin – la limite n’est pas forcément toujours claire et précise.
Image ICI
Pour ma part, j’ai les deux tendances en moi – comme tout le monde, je pense.
Mais comme je suis plutôt une optimiste, j’ai tendance à embellir les choses. J’ai récemment revu l’annonce de mon ancien appartement sur Leboncoin et j’ai ressenti à nouveau plein de choses. J’aimais cet appartement plus que tous les appartements que j’ai eu depuis.
Sauf que, à y réfléchir, ce n’est pas l’appartement que j’aime. Ce sont les milliers de souvenirs que j’ai dedans. Les moments de marade avec ma meilleure amie. Le fameux jours où elle est venue à l’improviste et qui, pour moi, a été le déclencheur de notre amitié telle qu’elle est aujourd’hui. Le jour où j’ai appris que j’avais mon année, puis mon CAPES.
Mais j’ai aussi eu des mauvais moments. Des moments de doutes, de peur et de tristesse.
Pourtant, mon cerveau a occulté tout ça. Et j’aime encore cet appartement et tous ces souvenirs. Sans doute pour nous préserver des effets néfastes que les mauvais souvenirs ont sur nous – ou peuvent avoir sur nous.