Pause café ? Non, ah eh bien en fait si !!

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C’est bien connu – dans le privé et dans le public – à partit du moment où tu travailles dans un bureau, tu as le droit à ta pause café. Elle est toujours considérée comme petite, d’ailleurs. Dans mon entreprise, c’est 10 minutes le matin et 10 autres minutes l’après-midi, comme si on encourageait les gens à partir longtemps. Parce que 20 minutes de pause café à quoi s’ajoutent 1h de pause déjeuner, ça fait quand même quasiment 1h30 de bouffe sur les 8h30 de présentiel – dans mon boulot. Sachant que si j’en arrive à cette conclusion, c’est aussi parce que je sais que là où je travaille, ce n’est pas seulement 10 minutes, mais plutôt 15 ou 20, voire même 30. Les seules fois où j’ai pris une pause café de 30 minutes, c’est quand je l’ai prise avec ma chef.

Avant

Je ne prends pas de pause café. Je vais éventuellement me chercher un café (plutôt un thé, d’ailleurs) pour moi et qui veut dans le bureau en 10 minutes max – et ça, c’est quand il y a du monde. Et puis je ferais quoi pendant ma pause ? En 10 minutes, tu n’as pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit. Parfois, je trie mes mails. Mais je ne peux pas écrire, c’est trop peu de temps pour ma folle imagination.

Maintenant

Après Minorque et ma prise de tête avec mon collègue, j’ai décidé que j’allais prendre ma pause. Dans un premier temps, je la prenais pour éviter mon collègue et l’ambiance pesante dans le bureau – et peut-être lui éviter de devoir me supporter aussi. Au début, je me barrais juste de mon poste et je revenais dix minutes plus tard. Puis, j’ai commencé à faire des choses. J’ai lu des articles, j’ai traité mes mails, j’ai fait de brainstorming sur des idées d’article, écouté de la musique, passer des coups de fil… Et maintenant, il est rare que je ne prenne pas de pause le matin et l’après-midi. Et ça me fait du bien.

 

Et à tous ceux qui pensent qu’il n’y a que les feignasses qui prennent des pauses café, ce n’est sans doute qu’une généralité. Je suis une bosseuse, pourtant, je m’octroie ce qui me revient de droit.

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