Je ne mange pas le matin

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Et ce, depuis que je suis toute petite. Je ne me souviens pas avoir mangé des petits déjeuners, même quand j’étais vraiment petite, genre cinq, six ans. Je ne me souviens pas en tout cas.

Je me souviens que, quand j’étais en primaire, je jouais avant de partir à l’école, je ne mangeais pas. Pas dans mes souvenirs. Au collège, je mangeais pas le matin et je buvais uniquement un verre de jus d’orange. Et au lycée, pareil.

A la fac, rebelotte. Je mangeais, vaguement, le matin, mais genre un mars ou un Milka Daim. Rien de fou.

Quand j’étais en Angleterre, quand je me réveillais, je mangeais du porridge et des fruits et ça m’a permis de tenir plus longtemps la journée et à l’occasion de cette année à Londres, j’avais perdu 17 kilos, mais c’est une autre histoire.

Retour en France, je ne mangeais pas pendant mes années post licence et mes mois en tant que prof. Même pendant mes mois de chômage, j’ai jamais mangé le matin. Je n’étais pas pour manger au saut du lit comme ça.

Les seuls moments où je me souviens avoir mangé étant plus jeune, c’était pendant les vacances. Chez ma grand-mère, à table avec tout le monde. Sinon c’était plus… sporadique.

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Ce n’est que récemment que j’ai (re) trouver le plaisir de manger le matin. Soit en pain au chocolat, en croissant, en petit gâteaux style pépito ou en cracotte aux fruit, je ne peux plus maintenant ne pas manger le matin. Je ne suis pas encore rendue à faire un « vrai » petit déjeuner mais c’est déjà ça. et ça, c’est pour ce qui est de la semaine.

Le week-end, c’est plutôt thé et petits gâteaux ou toast à la confiture.

 

Et je suis fière de moi, même si je sais que j’ai encore du chemin à parcourir avant de vraiment faire des gros petits déjeuners. Mais je suis fière de moi.