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Dans le défi du jour, Madame Kea Ring nous propose de comparer à nos débuts d’écriture. Je vais donc faire une petite rétrospective de ma vie de personne qui écrit.
Bon alors concrètement, ma première histoire, je vous l’ai partagée sur le blog (dans cet article, si t’es curieux/curieuse). Et clairement entre cette histoire et maintenant, oui, j’ai évolué. Heureusement.
Cette première histoire, elle n’était pas construite, il n’y avait pas de trame, pas d’histoire, pas de fin. Pas grand chose mais je la considère quand même comme ma première vraie histoire.
Ensuite, j’ai écrit un peu par ci par là. J’écrivais surtout des journaux intimes en fait – je crois que je m’inventais un peu une vie. Et je me souviens que quand j’étais en quatrième, j’ai commencé une nouveau projet de bouquin, j’avais un peu une trame mais bon, pas plus que ça. J’ai écrit quand même deux tomes et j’avais commencé le troisième mais je l’ai relu y a pas longtemps et, j’ai un peu honte. Mais je pense que c’est ce projet là qui a fait que j’écrivais souvent et que j’ai pris l’habitude d’écrire. Au collège, j’avais aussi un autre projet, une romance, que je sais que je vais reprendre un jour, je ne sais pas quand.
L’été avant ma terminale, j’ai écrit un bouquin. Un bouquin en un mois. C’était une idée qui m’était tombée dessus comme ça et j’ai écrit écrit écrit. Un bouquin que j’ai fini en trois mois. Et peut-être qu’un jour, j’en parlerai ici. Ce n’est pas le premier que j’avais fini (parce que j’en avais fini deux avant) mais c’était celui que je trouvais le plus abouti.
Et ensuite, au début de mes années fac, j’ai senti le besoin de commencer une saga (ma saga en cours) parce que cette histoire de Sirène me traînait dans la tête depuis… je pense un truc comme un an. Et j’ai commencé bille en tête, j’avais pas de trame. Première tome. Deuxième tome. Et troisième tome… je me suis rendue compte qu’il me fallait un peu de plan. Et pour le troisième et le cinquième, j’ai fait un plan détaillé.
Je pense que ce qui a changé c’est que je me suis mise à planifier mes romans parce que je trouve, maintenant, que c’est plus simple. Peut-être aussi que je suis plus régulière, que j’ai mis l’écriture au milieu de ma vie et que tout s’articule autour.
Et ça, ça a changé pas mal de choses.
Avant, j’écrivais quand je décrétais que j’en avais le temps. Au fur et à mesure, je l’ai pris ce temps et il est maintenant inclus dans ma journée et ça me parait ordinaire. Maintenant, une journée sans écriture, c’est assez peu commun chez moi.
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