Je change mon mode de vie – enfin, j’essaye

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Tout a commencé en Septembre 2019, il y a un an. Je ne sais pas trop comment et je ne sais même pas pourquoi. Mais ça a commencé. Ai-je eu un déclic que je n’arrive pas à déceler ? Peut-être. Ai-je une motivation pour ce changement ? Sans doute mais je ne la connais pas encore à l’heure où j’écris ces lignes. Et toujours pas à l’heure où je relis ces lignes avant de publier.

J’ai maintenant assez de recul sur la situation pour pouvoir dire que c’est bon, c’est en place. J’espère que cela va continuer, je l’espère vraiment.

Alors, ce changement, c’est quoi ?

Je cuisine

Pauvre fille, elle croit qu’elle a inventé l’eau tiède. La foule est blasée. Je comprends. mais pour moi, c’est un changement de malade. J’étais cette nana qui a uniquement des plats tout prêts chez elle, qui commande à tour de bras (je vous en ai parlé ici et ) et qui ne fait jamais un seul effort pour cuisiner. Alors quand je dis cuisiner, je veux aussi parler des pâtes. Oui, j’en étais là. Et d’un coup, j’ai commencé à me dire que, ce serait sans doute bien de changer. Ce n’était pas la première fois que je tentais un truc du genre. La fois d’avant, ça avait tenu une semaine. Celle d’avant deux peut-être trois. Mais j’avais mal fait. J’avais voulu tout changer d’un coup. Là, je me suis dit que j’allais y aller par pallier.

Dans un premier temps, le but était de ramener quelque chose que j’avais fait (sachant que des pâtes carbonara, ça compte pour moi, puisque je les ai fait, je ne les ai pas achetées toutes prêtes) au bureau le midi. Donc ce que je me suis mise à faire c’est préparer le week-end cinq portions d’un plat simple mais pour toute la semaine. Donc dans un premier temps, c’était simple : pâtes carbonara donc, riz avec des quenelles, semoule avec des saucisses et des légumes… bref des trucs simples à faire et possibles à réchauffer le midi. Je continue sur ce modèle pour l’instant, je ne me sens pas de faire autre chose. Et surtout, je n’ai pas envie.

Mais cet hiver, j’ai aussi fait mes soupes. Oui, j’ai fait mes soupes. Mes soupes, avec des légumes acheté, pelés et coupés en morceaux. J’avoue que je ne comprends pas encore pourquoi je le fais. Pourquoi est-ce que j’ai trouvé bien de faire ma propre soupe ? Bonne question. Encore une fois, je me demande souvent quelle est la motivation parce que je ne la trouve pas.

Je prépare aussi certains légumes pour faire des salades, principalement le chou mais aussi parfois des radis et autre pour faire des salades de riz ou des trucs comme ça.

J’ai aussi un peu repris la pâtisserie simple, quand j’arrive à me motiver. Pancakes, cookies, muffin… des trucs simple à faire, quand j’ai plus de trucs sucrés ou que j’ai envie de trucs sucrés que j’ai fait moi-même.

Donc ce n’est pas du grand art mais dans l’histoire :

  • Je suis assez fière de moi de me bouger le cul et d’arriver à tenir et de ne presque plus acheter de trucs pour le midi.
  • Même si je ne fais pas des trucs de fou, je sais que je fais au moins quelque chose.

Dans l’histoire, qu’est-ce que j’y gagne ? Bah principalement de l’argent. Parce que même si je ne fais pas de la grand cuisine je gagne des sous. Je m’explique. Reprenons l’exemple des pâtes carbonara. Acheté tout fait, ça coûte disons dans les 3€, pour prendre large. Si t’achète les pâtes, la crème et les lardons, on va dire que t’en a pour 5 ou 6€. Alors oui, c’est plus cher, par contre, tu as plus d’une part dans le truc. Pour ma semaine, j’aurais payé 6€ pour 5 jours alors que si j’avais acheté le truc déjà tout prêt, j’aurais payé 15 €. Donc ça. Et puis tu boostes un peu ton égo dans l’histoire quand même.

Donc je suis dans une transition de vie. J’espère juste que ça va continuer, je sais que c’est une habitude à prendre mais j’ai peur qu’elle s’en aille vite. Alors il ne faut pas rêver non plus, je continuer à m’octroyer des deliveroo. Je me fais des mois avec un certains nombre puis des mois avec moins, ça dépend. Mais en tout cas, je m’écoute.

Et peut-être qu’un jour je viendrai à quelque chose de plus diététique mais pour l’instant mon but, c’est de faire moi-même, même si c’est pas recherché de ouf.

4 commentaires

  1. Moi je prends tellement de plaisir à préparer et réaliser ce que je mange où bien ce que je partage à manger que je pense qu’il ne l’est jamais venu à l’esprit d’ingérer , d’absorber le moindre produit ultra-transformé , c’est beaucoup parce que je sais la très haute toxicité de chaque élément qui compose ce genre de pourriture industrielle, c’est clair et en plus c’est rendu public, c’est du poison , Bref!

    Lorsque l’on goûte au bon et au sain, difficile de revenir en arrière, voire impossible,

    C’est comme en Amour et en sexualité,

    Bienvenue au clubs des Diy

    Aimé par 1 personne

  2. Bravo !
    j’ai fait pareil (ou presque) : à l’aide d’un livre de cuisine, je me suis « obligé » à apprendre à préparer cinq ou six plats et trois desserts…..
    et j’y ai gagné sinon une bonne alimentation, du moins une meilleure image de moi (et des trucs à préparer en confiance si j’invitais des gens…)
    c’était au siècle dernier, mais j’ai jamais arrêté depuis 🙂

    Aimé par 1 personne

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