Nouveau défi d’écriture proposé par Madame Kea Ring. Pour ma part, je suis partie de la dernière phrase du roman Ralph’s Party de Lisa Jewell.
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Elle ouvrit en grand la porte d’entrée puis celle du salon, saisit son destin à pleines mains, le coucha se le canapé et l’embrassa à pleine bouche.
Cela faisait des mois qu’elle en rêvait. Elle rêvait de l’embrasser mais elle avait peur. Cela faisait des années que Devon ne la regarde plus. Il est toujours trop occupé par son travail. Elle le sait, elle pense bien qu’il en a eu des aventures extraconjugales. Mais aujourd’hui, tout a changé. Elle a eu une révélation. Elle l’a vu, en ville, seul, en train de choisir une bague. Une bague de fiançailles. Alors oui, ils sont mariés depuis des lustres mais le fait qu’il veuille renouveler leur vœux de mariage l’a remplit d’une joie immense. Parce qu’elle en était certaine, ils étaient fait pour être ensemble.
Devon se dégagea et la regarda. Elle ne comprit pas bien sa réaction. Lors de leur dernière séance de thérapie conjugale, il avait dit qu’il avait envie de spontanéité. N’était-ce pas cela qu’il voulait ?
_ Je ne suis pas d’humeur.
_ Oh.
Elle ne comprenait plus. Son excitation ne descendait pas. Elle n’avait pas idée que Devon n’avais pas acheté cette bague pour elle. En somme, Irina était une femme assez simple. Et trop plate pour les envie de Devon. Alors qu’elle souriait de toute ces dents, Devon comprit qu’elle l’avait vue en centre ville – Irina n’avait jamais été discrète.
La vraie question, c’était comment le lui annoncer ?
[…] Lire le texte de Céline […]
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joli retournement de fin (mais rude) !
comme quoi il faut manier son destin avec précaution, de part et d’autre.
🙂
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