Ecrire tous les jours, une nécessité ?

Image par Free-Photos de Pixabay

C’est un des premiers conseils que l’on entend, quand on se renseigne un peu. Il faut de la régularité, c’est ce que tout le monde dit. Alors quoi ? Si on n’écrit pas tous les jours, on ne peut pas écrire ? Eh bien, je ne suis pas tout à fait d’accord mais pas non plus complètement contre.

Quand j’ai eu ma période de blanc quand j’écrivais le tome 3 de ma saga, je n’écrivais pas des masses. J’ai d’ailleurs mis des années à l’écrire – environ… 5 ans. Je n’étais pas régulière, je n’arrivais pas à m’y mettre, j’écrivais deux semaines et puis c’était fini.

L’irrégularité donne en effet lieu à des période de blanc.

Mais alors, comment je suis devenue régulière ? Je ne sais pas exactement comment. Un jour, j’ai eu un déclic, sans m’en rendre compte – je n’ai compris qu’à postériori et avec l’aide de ma meilleure amie que c’était ce qui s’était passé. Ce déclic, c’est que je voulais mettre l’écriture au centre de ma vie. Au centre de ce que je fais. Au centre de qui je suis. Parce que c’est une partie importante de ma personnalité, vraiment. C’est ce qui me compose, parfois, j’ai l’impression. En tout cas, intimement, je pense que c’est ce qui me permet de tenir. Tenir à la vie, continuer ce que je fais et ce que j’aime. C’est ce qui me fais vibrer. Et avec ce déclic est venue l’envie de régularité dans mon écriture. Parce que je voulais finir mon tome 3. Parce qu’il était grand temps que j’écrive le 4. Parce que je voulais finir cette saga, pour me prouver que je pouvais le faire, mais aussi parce que je voulais écrire autre chose.

Comment j’ai fait en pratique ? Maintenant que j’ai le recul, je pense que je peux le dire. J’ai écris un peu tous les jours, en effet. Cela n’était pas forcément des sessions de deux heures, mais juste avancer un peu dans mon roman, une ligne, deux, trois pages, cela dépendait. Et en écrivant tous les jours, l’habitude se prend. Je ne sais pas combien de temps ça a mis pour que l’habitude s’ancre en moi. Je suis un peu récalcitrante à croire que cela ne met que 30 jours, je pense que c’est plus – dans les 60 jours, soit deux mois, en gros. Et surtout, ce qu’on ne dit pas, c’est que certes on peut prendre une habitude, mais après, je pense qu’il faut la cultiver. Si tu t’arrêtes, l’habitude ne reviendra pas une fois que tu voudras reprendre. En tout cas, ça ne marche pas pour moi.

L’autre avantage que j’ai, je pense, c’est que j’ai mon projet de bouquin en cours (WIP, comme disent les anglophones) et mon blog. Je peux donc passer de l’un à l’autre et toujours écrire pour asseoir mon habitude.

Alors oui, c’est long à mettre en place, mais si vous voulez avez envie de concrétiser un projet de roman ou d’écrire des articles (oui, je pense que ça s’applique), ça peut être une bonne idée. Après, ce qu’il faut savoir c’est que chacun est différent et que ça ne marchera pas forcément. Mais ça vaut le coup de tester, après tout, vous avez quoi à perdre ?

3 commentaires

  1. Tu as tout à fait raison, l’habitude se prend, on y prend goût. Moi, je peins tous les jours, sauf contraintes matérielles car la peinture réclame lieu et matériel… Ceci posé, chacun fait selon, on peut sortir du cadre, clin d’œil… Et amitiés

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