
Alors. Non. Je ne mens pas. Ce dont je parle ici c’est vraiment ce que je vis. Mais je ne le vis pas de la même façon. Je vais expliquer ce que je veux dire.
Depuis que je tiens le blog, quand il m’arrive un truc, quand je pense à quelque chose, je le note. Par exemple, ce qui s’est passé lors de la mort de mon oncle, je savais que je voulais le partager. Parce que je le redis encore, mais le but du blog, c’est le partage et, pour ma part, je me suis dit que ce serait sympa d’en parler sur le blog. Et – je sais, je continue de me répéter – mais c’est aussi un journal intime et je veux garder tout en mémoire. Pour plus tard.
Je vais continuer sur cette article de la mort de mon oncle. Je l’ai écrit… deux jours après, je crois. Et en l’écrivant, j’ai pleuré. Parce que j’ai revécu le truc. Puis, après, j’ai encore pleuré parce que j’ai pris du recul sur la situation et j’ai encore vu la situation d’un autre angle.
En gros, je vis la même situation trois fois. En vrai. En écrivant. En relisant.
Et c’est ça qui fait que ma vraie vie n’est pas toujours dans mon blog. Pour certains article, j’ai enlevé des choses, je ne nomme personne sinon moi et je cache des choses, oui. Mais c’est ma vie. Edulcorée, je pense, un peu. Pas énormément. Mais un peu édulcorée.
La version de ce qui m’arrive sur le blog, c’est la version digérée. J’essaye que ce soit spontané mais force est de constater que je n’arrive pas.
Il y a ce que l’on a envie de partager avec le lecteur de passage et ce que l’on peut conserver pour soi en mode privé 😉
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