
Cette partie a été écrite hier soir, au bureau.
La chanson ne continue pas
Je suis au bureau il est 21h55 et cela fait 5 minutes que je ne fais rien. Avant j’avais le sourire, la j’ai le ventre noué. Je n’aime pas l’ambiance. Je déglutis et j’ai l’impression que le bruit empli la pièce. Pire quand je tousse.
Il ne dit rien, comme toujours. Peut être est-il exaspéré que je sois sur mon portable. Sait-il seulement ce que j’écris ? Bof, je ne pense pas. Quand bien même il le verrai, je ne suis pas convaincue qu’il le dirait.
Il ne parle pas et nous sommes dans le noir, sinon pour la lumière des écrans et le reste de coucher de soleil.
J’ai l’impression de ne pas être la bienvenue.
Je n’aime pas ça.
J’ai envie de lui dire quelque chose, mais quoi ? Il soupire. Agacé ? Par quoi ? Et s’il avait un problème, il m’a toujours dit qu’il me le dirait… Je n’y crois plus.
Non ce n’est pas le moment de le confronter, vraiment pas le moment. L’envie monte mais non il ne faut pas.
21h58, ma voit transpercé la pièce. Il appelle tôt celui-là ! Je prend le commentaire du technicien et fait tout ce que je dois faire. Quand je raccroche, le silence.
Je lui donne la DATI sans le regarder et il me répond un merci froid. Mon estomac se noue. J’éteins mon poste, sans rien dire. Quand je ramasse mes affaires, je lance un « bonne soirée bon courage » auquel il répond « ouais à demain » dans un demi souffle.
Sans que l’on soit les meilleurs amis du monde, comment en sommes-nous arrivés là ? Il y a un monde entre les deux, non ?
Et qu’est ce que je peux faire pour rendre les choses meilleures ? Le peux-je seulement ?
Et maintenant…
J’y pense encore. Je sais que ressasser n’est jamais une bonne idée. Mais aujourd’hui, je n’arrive pas à ne pas y penser. Je ne sais pas ce qui va passer ce soir. J’ai peur, un peu. J’ai envie de ne pas aller au travail. Mais je sais que je vais y aller.
[…] s’est bien passé, encore un peu compliqué avec un de mes collègues, j’en ai parlé ici, mais c’est pas facile. A partir de 17h18h, on est que tous les deux et c’est chaud. […]
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