
J’ai fait un bilan de mon premier confinement dans cet article. Je n’en ai pas fait de mon deuxième, ni de mon troisième. J’en ai parlé dans ce billet humeur, mais je ne voulais pas parler du COVID sur mon blog ou pas trop en tout cas. Parce que je ne voulais pas « surfer sur la vague ». Je voulais prendre le temps qui nous était alloué pour me recentrer encore davantage sur moi. Bref. Je voulais juste profiter pour être avec moi-même, pas le choix en même temps.
Il faut dire que les années 2020 et 2021 aura eu son lot de nouveautés auxquelles il a fallu s’adapter. Je veux ici en faire un dictionnaire, un genre de mise en perspective, pour moi.
Premier confinement
Clairement, on sentait qu’il fallait agir, vite, frapper fort. « Nous sommes en guerre », le fameux. Ne pas sortir, ne pas voir ses proches, rester chez soi. Avoir un papier pour sortir ne serait-ce que faire ses courses. Vraiment être chez soi. Moi, j’ai passé des moments seule qui étaient bien, vraiment. J’ai passé des moments juste à ne rien faire que j’ai apprécié. Oui, c’était dur, c’était dur pour tout le monde. Mais je pense que c’était ce qu’il fallait sans doute faire, à ce moment-là. Commerces non essentiels fermés. Le pays s’arrête, pendant trois mois.
Deuxième confinement
Octobre. Seconde vague. Celle qu’on ne voulait pas croire mais qu’on savait qu’elle venait quand même. A nouveau, devoir avoir un papier – numérique désormais – pour sortir. De nouveau ne plus pouvoir sortir pour aller voir ses parents, ses amis. Être seule, mais retrouver ce temps pour soi, aussi. Commerces non essentiels ouverts pour certains. Mais l’isolement revient et je peux comprendre que pour certain, il devient lourd. Télétravail pour ceux qui peuvent alors que certains ne travaillent plus depuis des mois à cause de la pandémie.
Le couvre-feu
Mauvais choix de mot pour certains – on n’est pas en temps de guerre – impossible pour d’autres. Au sortir du second confinement, on nous annonce que l’on doit être chez nous pour 20h le soir, jamais après sauf bonne raison et attestation. Pour ma part, le couvre-feu ne change toujours pas ma vie sinon que quand je suis chez mes parents, je me dis que oui, je dois partir pour être chez moi à 20h. Mais en soi… ça ne change pas des masses. Couvre-feu à 18h, plus dur à passer la pilule, j’avoue. Le fait de ne pas pouvoir ne serait-ce que faire des courses le soir me fait penser que tout le monde va les faire au même moment et je commence à me dire que ce n’est pas si utile que ça. Mais que puis-je y faire ? Je ne vais pas sortir pour me rebeller. Déjà ce n’est pas mon genre et puis si c’est pour payer 135 euros…
Troisième confinement
Le virus, toujours plus fort, prend de la place, trop de place. On reconfine. Enfin… On reconfine. Pas besoin d’attestation pour aller faire tes courses. Youpi ! Couvre-feu toujours en vigueur dans la semaine et tu n’as pas le droit d’aller plus loin que dix kilomètres de chez toi sauf motif impérieux. Plus de déplacement interrégional (enfin !). Si l’annonce m’a mis le seum parce que j’avais prévu des vacances, je me suis assez vite raisonnée en me disant que ça pouvait être pire et qu’au moins j’avais le droit d’aller voir mes parents qui sont à moins d’un kilomètre de moi. Alors, une fois de plus, je le prends avec philosophie.
Mais alors, quelle version est la mieux ? Franchement, je ne sais pas. Pour la santé de tous, c’est le modèle du premier confinement. Pour le coup, moi qui allait bosser, il n’y avait vraiment pas grand monde sur les routes et pour la côté sanitaire, ça a vraiment été utile. En tout cas, je pense. Pour le côté personnel, j’avoue que c’est le couvre-feu qui me « gêne » le moins, parce que l’on est quand même encore libre de faire ce que l’on veut dans la journée.
Alors oui, tant que tout ça ne sera pas « fini » (si ça finit un jour) il y aura des contraintes. Oui. Mais ne vaut-il mieux pas essayer de voir plus loin que sa petite personne et ses propres problèmes pour penser à ce qui serait mieux pour tous ? A réfléchir, je pense.
J’étais confiné chez moi par la force des choses depuis cinq ans quand tout ceci est arrivé. Lors du premier confinement, rien a vraiment changé dans ma vie. Ce qui m’ennuyait le plus c’est que je me disais « alors quand la vie normale va reprendre, je resterai tout seul »
Et puis j’ai réagi !
Et lors des autres confinements, je suis sorti quand même. C’était formidable . On aurait dit le monde sans les cons.
Depuis je recommence à vivre, d’où l’apparition incongrue de ce commentaire dans ton univers.
Je n’aime que les gens qui sortent du cadre.
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Oh c’est vraiment très gentil ❤️ merci pour ton commentaire
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