Une journée avec moi [W-log #35]

Déroulé de la journée

13h. Réveillée à 11h20 par une envie de pisser, j’ai bien mieux dormi que la nuit dernière. Je me réveille en douceur avec une flemme monstre de faire quoi que ce soit. En même temps, c’est un jour férié, donc un genre de dimanche, donc, je fais bien ce que je veux. A savoir, pas des masses de trucs de prévu aujourd’hui.

En me réveillant, je check instagram – oui, je sais, c’est pas bien – et j’y reste pendant pas loin d’une demie-heure. Je me dis qu’il faudrait que j’arrête d’être accroc, que je fasse une nouvelle déconnexion totale puis je me dis que j’en suis incapable. Je suis trop prise dans les réseaux sociaux. Bref.

Pour calmer la crise d’angoisse qui pointe le bout de son nez – alors qu’on est toujours un jour férié – je reprends la lecture de ma BD/Graphiqu/Carnet de croquis en cours, à savoir « Le Monde au Balcon » de Sophie Lambda. Alors pas forcément fun parce que ça parle du confinement mais avec l’humour de Sophie Lambda, ça passe crème pour un début de journée.

Et puis je craque. Dimanche dernier, j’ai découvert le bublle tea et oui, c’est bon. Putain ce que c’est bon. J’ai envie d’en boire tout le temps, mais ça a un coût ce truc et pas un coût gratouit. Alors, on va faire le plein, en espérant calmer l’addiction qui pointe, elle aussi, le bout de son nez.

Qui dit Novembre dit NaNo, vous le savez. Si vous le savez pas, bah juste vous écrivez pas. Pour la troisième année, je participe et pour l’instant, je suis plutôt bien lancée, c’est cool. Je ne me force pas, je ne veux pas atteindre des sommets, je veux juste faire ce que j’ai à faire par jour. Si on en croit les statistiques jusqu’à présent, il me faut environ une heure par jour pour écrire les 1 667 mots requis. Une heure dans une journée, surtout une journée fériée, ce n’est pas grand chose. J’espère réussir à m’y mettre vers 16h. Sinon, ce sera pour 19h. Dans tous les cas, je ne suivrait pas les lives que j’ai prévu de suivre si je n’ai pas fait mon quota. Alors oui, je sais, ce genre de « pression » auto-infligée n’est ps top, surtout que ma santé mentale ne va pas bien en ce moment, mais je n’ai pas envie de « perdre » le NaNo juste parce que j’avais la flemme de m’y mettre. Parce que si je n’écris pas, je sais que c’est uniquement par flemme. Hors de question. Si vraiment je sens que je vais pas bien au point que même l’écriture est impossible, bien évidemment, j’arrêterai. Pour l’instant, je suis bien plongée dans mon histoire, l’écriture est fluide et ça me fait un bien fou de m’échapper de ma vie, même seulement pour une heure de temps.

Bon, je vais manger mon repas du dimanche – pomme noisette + cordon bleu, repas de la flemme – et savourer mon bubble tea qui ne devrait pas tarder à arriver. Et je reviens plous tard.

18h10. Non, j’avais pas oublié, promis. J’ai été assez productive en plus depuis 13h. Bon, j’ai mangé, mais c’est productif. J’ai bu mon bubble tea oui c’est productif aussi. Et après, je sais pas ce que j’ai eu, je sais pas si c’est le bubble tea ou quoi mais d’un coup, j’ai un un élan de motivation. J’ai écrit deux article de blog puis j’ai bossé sur mon roman pendant un peu plus d’une heure et j’ai écris plus de 2000 mots, j’ai même eu le temps de commencer à lire ma nouvelle lecture en cours, à savoir Jean de Florette. Donc top. Bon, ça va, ça fait plus d’une demie-heure que je phase devant mon écran, je sais. Je suis partager entre continuer sur ma lancée et me dire qu’en fait, ça va, j’ai fait ce que j’avais à faire pour aujourd’hui. Heureusement que je me suis rappelée que je commençais tard demain, comme ça j’ai pu décaler des trucs que je m’étais dit que je devrais faire aujourd’hui à demain – typiquement prendre ma douche. Comme toujours, je n’arrive pas à me dire que j’ai fini de bosser à 18h. Parce que ça parait vachement tot, surtout pour l’heure où je me suis réveillée. Dans ma tête, il faudrait que je compense avec plein d’autres choses et je sais pas exactement quoi au juste. Je peux pas lire hyper vite. Je peux pas faire des trucs de taré, surtout en ce moment, alors 2000 mots sur un manuscrit et deux articles de blog, c’est déjà super. Mais même quand je vais pas bien, mon cerveau continue de croire que je peux faire plus. Saleté de cerveau.

Ah oui, j’ai appelé ma grand-mère en me disant que j’allais pouvoir lui parler mais il y avait mon père et puis la femme de mon oncle alors j’ai compris que ce n’était pas la peine, qu’elle n’allait pas être complètement attentive, j’ai laissé tomber. Elle m’a demandé si j’allais bien, j’ai eu mal, en lui disant que oui. Sent-elle que je vais mal ? Sans doute, oui.

Bon, je vais voir ce que je peux faire. Sans doute prendre mon deuxième bubble tea de la journée – parce que quitte à commander, j’ai fait le plein. Et puis dessiner ? Lire ? Ecrire ? Faire autre chose ? Arg, je sais pas. Je reviens plus tard pour raconter ma vie (si je n’oublie pas).

21h50. Après pas mal de rien, j’ai atterri sur des lives, j’ai appelé mon papa et j’ai mangé. Je suis devant un live, pour ne pas changer une équipe qui gagne. Je vais finir la soirée en mode chill, comme disent les jeunes de nos jours. Je ne sais pas si je vais encore bosser ce soir où si je vais me contenter de rester devant le PC au calme. Et peut-être lire un peu.

Chanson du jour

Pas de chanson.

Prochain W-Log : Mardi 21 décembre 2021

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