Mon expérience à la fac

Je suis rentrée à la fac en 2010, donc je suppose que depuis le temps, ça a bien du changer. mais je voulais raconter ma vision des choses. Pour être honnête, je n’ai pas regardé si j’en avais déjà parlé sur le blog ou non. Au pire, ce sera pas la première redite.

Quand j’ai fait mes choix sur Admission Post-Bac (à l’époque), j’avais mis la fac de langues en premier. J’ai passé mon bac alors que j’avais 19 ans, j’avais donc dis à mes parents que de toute façon, j’étais majeure et je pouvais choisir pour moi-même. Je voulais aller à la fac parce que je ne me sentais pas de faire une école ou un BTS, sans trop savoir pourquoi. Il faut dire que j’avais dans la tête d’aller à la fac et je ne m’étais pas du tout renseignée sur autre chose.

Donc j’ai commencé la fac en septembre 2010. Le jour de la rentrée, a la fac, on te dit que certes, en L1, vous êtes nombreux, l’an prochain, vous serez deux fois moins etc… Bon, ça annonce la couleur. Après non te file ton emploi du temps. Je crois que je ne connaissais quasiment personne à la fac et ça m’allait bien. J’ai assez vite sympathisé avec une fille, J., qui est encore mon amie aujourd’hui.

Concrètement, les premières semaines, j’étais un peu perdue. D’ailleurs, heureusement que J. étais là. Elle venait de deux ans de fac dans une autre filière et elle a pu me guider un peu. Parce que clairement, j’étais pas capable de me guider toute seule. Puis, on prend le rythme. Ce qui m’a perturbée, au début, c’était les cours dans la langue. Bah oui, vu que j’ai fait une filière de langues, les cours n’étaient pas en français. perturbant au début. Et puis, on s’habitue.

En L1, je n’avais pas cours le jeudi. Alors je ne faisais rien. Globalement, je ne faisais pas grand chose. Vraiment pas grand chose. Et le peu que je faisais suffisait. Je ne préparait que rarement mes cours – sauf la traduction. Et au bout d’un moment, j’ai cessé d’y aller. Surtout les TD en petit groupe, ça me tétanisait. Même les cours en amphi à 300, j’y allais mais je n’écoutais pas vraiment. En gros, je faisais vraiment le strict minimum et ça suffisait.

Avec les années, il fallait faire de plus en plus. C’est normal. Mais personne n’est là pour te dire qu’il faut bosser (encore une phrase entendue le jour de la rentrée) et personne ne te pousse et personne ne peut te pousser sinon toi-même. Et pendant mes trois années de licence, je ne me suis jamais poussée. Jamais. Je n’ai jamais fait des trucs en plus, je n’allais pas voir les profs pour essayer de comprendre, je ne faisais toujours pas grand chose.

Ce n’est qu’en master que j’ai commencé à comprendre que tu ne peux pas glisser à la fac. Il faut donner un peu de soi. Je l’avais déjà un peu compris quand j’avais du passer au rattrapage pour avoir ma L3. Mais en M1, c’était pire. Je crois que le M1 et ce que j’ai fait du M2, c’est là où j’ai le plus travaillé de ma vie dans mes études.

Je pense que ce sont aussi ces deux années (ou plutôt cette année et demie) qui m’a permis d’apprendre l’auto-discipline que j’ai ensuite appliquée dans mon boulot puis dans mes projets. La rigueur ne s’apprend pas mais elle peut se trouver selon le parcours.

Si je devais le refaire, je le referai, je pense. Sauf si je savais ce que ça donnait. Si vous allez à la fac, préparez vous, personne ne vous aidera sauf vous.

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s