24 août 2021 – mais qu’est-ce que je fous là ?

Photo by Toa Heftiba on Unsplash

Alors, elle fait référence à quoi cette phrase ?

  • Le boulot

Bah écoutez, oui, comme tous les jours, je me suis demandé ce que je foutais là. Parce que ce boulot n’est toujours PAS ma passion.

En plus, ce jour-là, je me suis pris la tête sur un des contrats parce que le client ne voulait pas comprendre ce que je lui disait et j’ai du renvoyer TROIS fois une demande pour qu’il comprendre que nous, je n’en voulais VRAIMENT pas. Je sais, ça ne vous parle pas. Mais en gros, c’est comme si quelqu’un te pokais et que t’avais besoin de lui dire d’arrêter trois fois pour qu’il comprenne. Sachant que pour les gens qui te pokent, en général, c’est au minimum le nombre de fois qu’il faut pour qu’ils comprennent que c’est chiant.

On pourrait aussi parlé du fait que j’ai aussi commencé, ce jour-là, à bosser sur un énorme projet que je ne savais absolument pas comment gérer – espérons que depuis, je sais comment faire. Et que je me suis pris la tête pendant… deux heures, quelque chose comme ça.

Sans parler du fait qu’à partir de 18h, il n’y a souvent plus rien à faire et que j’ai lu, au lieu de bosser et que, même si je sais que j’ai le droit de le faire, parce que je fais bien mon travail, je me sens toujours un peu coupable de me dire que je n’ai rien fait.

Mais non, ce n’était pas le boulot.

  • Twitch

Alors non, toujours pas de live de mon côté mais j’ai pas mal été sur twitch ce jour-là.

Dès le début de la journée, j’étais sur le live spécial de Pandara pour les 200 follows et c’était super sympa. Mais comme toujours quand je dois aller en vocal sur un discord, ça me panique. Parce que je ne peux pas revenir en arrière. Une fois que j’ai dis un truc, j’ai dis un truc. Et j’avais peur de paraitre pas comme je voulais. Et surtout, peur de m’éteindre. Quand il y a du monde, j’ai tendance à me fermer et j’avais peur de ça. Mais bon, ça s’est bien passé.

Et puis, ça a continué à 12h où j’étais sur le live sur lequel je suis modératrice. Et comme c’était alors encore nouveau je me sens toujours pas légitime à être là, avec cette petite épée à côté de mon pseudo. Et je me sens obligée de faire quelque chose, parce que cette personne me fait confiance et que j’aime me mettre la pression.

Mais non, ce n’était pas Twitch.

  • L’écriture / les projets / le blog

Presque pas bossé sur tout ça ce jour-là. Je m’étais couchée à 3h du matin et j’avais réussi à me réveillée vers 11h et levée vers 11h30, donc pas trop de possibilité de bosser et pas vraiment d’envie. Un peu de pression de ma part mais bon, pas de quoi me demander ce que je fous là.

Donc non, ce n’était pas non plus mes projets.

Bon allez, je suis sympa, je vous le dis.

  • Le sexe

Bouh, surprise ! Comme j’en ai parlé dans cet article, j’ai perdu ma libido et je m’en suis rendue compte en 2021. Pas forcément le 24 aout. Mais c’est ce jour là que j’ai compris à quel point c’était vrai. A quel point, je ne me faisais pas des idées sur le fait que je n’avais juste pas envie d’être intime avec quelqu’un.

Ce jour-là, j’ai un de mes plans culs qui m’envoie un message pour qu’on se voit. Qu’est-ce que j’ai répondu « ouais, pourquoi pas ». Rétrospectivement, ça aurait du être le premier signe. Deuxième signe, en partant, j’ai commencé à parler avec mon collègue et je suis restée à parler avec mon collègue. Du coup, je suis arrivée en retard chez moi – je lui avais dit d’arriver à 22h30 et je suis partie de mon boulot à 22h30. Bref, j’ai fini par rentrer chez moi. On commence à discuter et puis on se cale dans le lit. Et là… rien. J’étais pas excitée. Et même si lui l’était… moi j’avais pas envie. J’étais plutôt en train de me dire « ouais, pourquoi pas », encore une fois. Mais en fait, si j’ai pas envie, bah ça va pas marcher.

Et quand j’étais allongée dans mon lit, avec ce mec à côté de moi, je me suis demandé « putain mais qu’est-ce que je fous là ? » Et ça prouve bien que j’avais pas envie. Peut-être que j’essayais de me convaincre que j’avais envie parce que ce n’est pas « normal » d’être allongée nue à côté d’un mec nu et de ne pas avoir envie de copuler.

Mais en fait, si je fais rien et que je parle, c’est bien que j’ai PAS envie de faire autre chose. Et donc, il s’est rien passé. Je pense savoir avoir de la chance que cette personne ait compris sans que je le dise que je ne voulais pas et qu’il a accepté que ça pouvait arrive.

Je m’en suis voulu. Je ne devrais pas. Putain de société qui t’inculque des trucs faux. Le lendemain, quand j’écris ces lignes, ça va mieux. Thérapie d’écrire cet article. Au pire, je lui ai fait « perdre » 1h.

Update alors que je relis cet article : oui, j’avais vraiment l’impression de me demander ce que je foutais vraiment là. Parce que je n’avais juste pas envie de me prendre la tête et je n’avais pas envie de sexe à ce moment-là. Toujours pas au moment où j’écris ces lignes. Mais maintenant je sais que si ce n’est pas moi qui initie, je ne pense que pas que j’en aurais envie. Et c’est ok. Il faut savoir faire le deuil des choses. Et j’ai enfin réussi à le faire. Un peu. Pas complètement. Il m’arrive de me sentir mal mais bon, je ne vais pas me forcer juste pour rentrer dans « la norme ». Et moi la norme….

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