
Assise dans une pièce vide
Je cherche quoi faire
Je regarde autour de moi
Mais il n’y a rien
Rien que le néant
J’ai peur
Je tremble
Il fait noir
J’ai peur
Les grincements du plancher
Et l’orage au dehors
Rajoutent une dimension effrayante
A cette pièce déjà si angoissante
Je me lève et me dirige vers la porte
Un filon de lumière s’en échappe
Le seul éclair de ma vie
Je tourne la poignée et j’ouvre la porte
Il est là
Je le regarde se dresser devant moi
Il sourit, il est beau
Il me regarde tendrement
Et je ressens ce sentiment
Au plus profond de moi
Je l’aime, tout simplement.