Chez moi, cette fois.
Après la première édition qui s’était décidée sur un coup de tête, seulement un an et demi plus tard, Mossieur a enfin eu le temps de venir me voir. De venir, juste pour me voir. Parce qu’il y a eu plusieurs discussions avant que ça ne finisse par arriver. Il faut dire que bon, la situation Covid etc n’a pas aidé. Enfin, il a bon dos, le covid. Au début, il voulait passer juste en coup de vent, entre voir ses potes et prendre un train. Lol. Je sais que je vaux largement plus que ça. Je vaux au moins un week-end. Au moins.
Mais bon, Mossieur a toujours un emploi du temps compliqué, avec des week-ends qui n’en sont pas, des jours de repos en plein milieu d’une semaine etc. Donc, pour trouver un moment pour se voir, apparemment, c’était compliqué. Enfin, selon Mossieur.
Et puis, j’en ai parlé dans cet article, je n’étais pas dans un « mood sexe », si tant est que ça se dise. Je n’avais pas envie de baiser, de faire des calins, de faire l’amour… [choisissez l’expression qui vous plaît le plus]. J’avais autre chose en tête, je ne sais pas quoi, mais je n’avais pas envie de tout ça.
En février 2022, mon envie s’est réveillée. Et oui, j’aurais pu appeler mon plan cul qui se trouve sur Nantes. Oui, j’aurais pu. Mais non, je ne l’ai pas fait. C’était celui de cette soirée 24 aout 2021. Il serait venu, j’aurais pu redémarrer mon compteur, ça aurait été bien, je le sais.
Mais j’avoue, j’avais envie de mon plan cul parisien. Le plus long. Et, pour l’instant, de loin le meilleur. Celui qui sait faire. Qui sait faire avec moi. Qui sait appuyer sur les bons boutons.
Whatsapp est mon ami. Je le contacte avec un simple « j’ai envie de baiser, viens ». C’est donc là que les pourparlers commencent, une nouvelle fois. Sauf que, cette fois, j’ai l’envie en moi, alors, je sais lui faire comprendre que je serais très très excitée et, c’est un homme, alors, ça marche. Il est décidé qu’il vient fin février 2022.
« Au fait, j’arrive par le train à 22h, c’est pas grave ? »
Je m’en fous, occupe toi de moi, c’est tout ce que je te demande.
Le jour J, je suis excitée. Encore plus que depuis que je sais qu’il vient. Excitée parce que, pour la première fois depuis presque un an, j’ai envie de baiser. J’en aurais presque oublié la sensation que c’était. On se retrouve – je vous passe les détails de se retrouver pour de vrai parce qu’on est tous les deux des boulets – et on rentre chez moi.
Je suis crevée, on monte directement dans ma chambre.
Quand il est venu dans le lit, j’ai vu dans ses yeux le désir qu’il avait. Je ne saurais dire si c’était pour moi ou pour l’acte en lui-même mais le désir était là. Et le regard était sur moi. Alors, ça m’a fait du bien. Un shot d’égo pur, parce qu’il me destinait ce regard. Et que j’étais désirable, au moins pendant un instant.
On a parlé. Jusqu’à plus d’une heure du matin. Pratique quand tu bosses le lendemain. Parce oui, il est arrivé un jeudi soir et il est reparti un samedi matin. Et moi, le vendredi, j’allais pas poser un jour pour ses beaux yeux. J’ai de la moula à rapporter à la maison.
Je suis partie bosser et lui a fait se vie, se baladant dans Nantes la journée. Et puis, le soir, quand je suis revenue, on a passé la soirée à discuter en mangeant des pizzas. Rebelote quand on est allé se coucher – seulement à minuit et demie – et c’était tellement bon. Tellement.
Le lendemain, je l’ai accompagné à la gare, il est reparti.
Maintenant, c’est mon tour.
Update : En fait, comme il est clairement plus riche que moi, ce ne sera pas mon tour mais le sien. Et ce au moment où je poste cet article.
Deuxième update : enfin, c’était le projet. Avec la grève de la SNCF, Mossieur n’a pas pu venir pour la troisième édition. Reporté à 2023 !
Je sors du cadre 