Nouvelle réflexion sur… le temps (pour changer)

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J’en ai parlé dans plein d’articles – et oui j’ai la flemme complète d’aller les chercher – mais je suis une fervente défenseuse (c’est français, ça) de transformer « j’ai pas le temps » en « j’ai pas pris le temps ». Du temps, on en a tous, je sais que je l’ai déjà dit.

Le pire, c’est les gens qui me disent, j’ai pas le temps de lire. Ou pas le temps de tricoter ou quoi.

Alors oui, quand t’as 50 000 passions, tu peux pas tout faire. Trouver du temps, ça requiert de faire des choix de vie. J’avance sur mon chemin de personne bien adulte maintenant. Plus j’avance, plus ce que je croyais se brise et plus je vois ce qu’il y a vraiment derrière.

Regardons un peu le cheminement, voulez-vous ?

J’ai pas le temps > j’ai pas pris le temps > je devais faire un choix.

J’en suis là. Ce que j’en conclus ? Je ne voulais pas choisir entre lire et tricoter. Entre lire et regarder la télé. Entre passer du temps avec mes amis et faire une randonnée. Oui, ça va, je sais. Certaines de ces activités sont compatibles. Mais la plupart ne le sont pas. Vous savez pourquoi ? Parce que quand un choix se présente devant vous, j’ai l’impression que l’être humain veut absolument faire correspondre les deux choix. Sauf que ce n’est pas toujours possible.

Revenons à la réflexion de départ. Je n’ai pas le temps de lire ou comment je fais pour trouver du temps pour lire. Pour moi, on a toujours au moins une demi-heure dans une journée. Une demi-heure de temps que l’on utilise pour soi dans une journée. Et encore, seulement une demi-heure, ça me parait peu.

Dans cette demi-heure, tu peux faire ce que tu veux. Si la lecture est quelque chose d’important, vous allez lire. Si vous ne lisez pas, c’est juste que vous avez préféré une autre activité.

Je vais vous racontez une histoire – ça tombe bien, un de mes surnom au collège, c’était Père Castor, je sais pas si j’en ai déjà parlé mais ce n’est pas le sujet. Je vais vous raconter ma journée d’aujourd’hui (quand j’écris cet article).

Nous sommes dimanche. J’ouvre les yeux à 9h45. Déjà, je dois choisir entre descendre mon escaliers et aller aux toilettes ou attendre. Je descends et je remonte. Je m’allonge dans mon lit. Lire ou regarder des vidéos Youtube ? Vidéos Youtube (je suis en retard, ça c’est mon excuse préférée). Je descends. Choix du repas. Je regarde encore des vidéos Youtube en mangeant au lieu de lire. Je fais une pause lecture avant un live. J’écris pendant ce live, pour être productive (blablabla, pas de pression mais un peu quand même). Je dois me laver. Je choisis de lire en sortant de ma douche. Puis, je continue de regarder des vidéos parce que juste j’ai envie. Et puis j’écris cet article.

Bref, vous avez compris. C’était pas un dimanche de folie mais comme diraient Natoo et Kemar : le dimanche c’est nul, tu passes toute la journée en pyjama. Et c’est ce qui s’est passé. Ce soir, je n’ai « pas le droit » de me plaindre que je n’ai pas été productive aujourd’hui parce qu’en fait, ce sont mes choix qui ont fait que ma journée a été comme elle a été.

Dans tous les cas, vous avez toujours le temps. Même si ce n’est pas beaucoup. Le temps existe, si on décide de le voir.

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