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Il y a quelques temps maintenant, j’en suis arrivée à un point dans ma vie où je me suis posé la question suivante :
Est-ce que je suis une bonne poire ?
Pourquoi j’en suis venue à me poser cette question ? Plusieurs événements fin 2018 – début 2019 m’ont mené vers cette réflexion.
- Au bureau, je me suis rendue compte que les techniciens me demandaient de plus en plus de trucs « hors procédures » que je faisais quand même parce que je n’avais pas le cœur à leur dire non – donc je me faisais marcher dessus.
- Avec mes collègues et avec ma chef, je n’osais pas dire non à quoi que ce soit, même si je ne voulais pas faire quelque chose, je le faisais quand même – et comme avec les techniciens, je me faisais marcher dessus.
- Un de mes plans culs – le Plus Long – m’a plusieurs fois fait le coup du « Ok pour cet après-midi » puis en fait, quand je le recontacte, il me disait que finalement non et ça m’a gênée même si je sais quand même que je ne peux pas le posséder, même si ça me soûle.
- Un autre de mes plans culs m’a fait aussi le coup du « oui, puis non ». La première fois, une urgence au travail, il m’a « prévenue » genre une heure avant donc passons, puis les urgences au boulot, ça arrive. Moins d’une semaine après, il me dit qu’il viendra puis à l’heure dite, pas de nouvelle, pas de sonnerie, rien. Je me dit que bon, tout le monde n’est pas à l’heure. Mais trois quarts d’heure après, je lui envoie un message, il me répond pas. Deuxième message vingt minutes après, idem. Au final, il me dit qu’un de ses potes a eu un problème et qu’il devait l’aider etc… J’ai finis par lui dire que je ne savais pas si je voulais le revoir parce que voilà, j’étais juste soûlée. Surtout alors que ça ne fait pas longtemps que l’on se voit. Puis finalement pour me voir et ne pas me sauter parce qu’il a une meuf… Joie.
Tout cela, ça faisait déjà beaucoup. Mais en plus de cela, j’ai eu une mésaventure avec une voisine.
C’est une nana qui venait d’emménager dans l’immeuble, qui m’alpague et qui me demande où se trouve le local poubelle et je lui ai indiqué, parce que je suis gentille. Elle me remercie et puis elle m’explique qu’elle a un problème avec son chauffe-eau et elle me demande de l’aider. Je ne suis pas plombière mais je lui dit que je veux bien regarder, mais que je ne lui promets rien. Elle m’a aidé à monter mes cartons en retour – je me dis « hey, elle est sympa ». Je descends chez elle et il s’avère que j’ai pu « régler » son histoire de chauffe-eau. On a parlé pendant trois bonnes heures, et je lui dis que si jamais elle a besoin, elle peut passer, je ne suis jamais contre aider les autres. Parce que je suis gentille.
Et elle a pris mes paroles à la lettre. Un truc genre deux semaines plus tard, elle se pointe à 21h10 chez moi, elle avait besoin d’activer sa ligne free mais ça se fait par internet et elle a pas internet. Bref, je lui file mon mot de passe parce qu’elle avait besoin de trouver un mot de passe dans un mail. Et là, je lui active sa ligne et elle me demande « combien de temps ça prend ? » Aucune idée. J’ai du appeler le service client free, pour elle. Joie. Le pire, c’était que quand j’étais en attente, je lui parlais mais elle lisait ses mails… la joie, encore. Sa ligne activée, elle part de chez moi, à 22h10. Un soir de semaine. Pourquoi j’ai pas dit non ? Parce que je suis gentille.
Deux jours plus tard, j’étais chez moi avec mon plan cul. On parlait et je lui raconte mon anecdote et là, j’entends qu’on sonne à ma porte. Je regarde mon plan cul. Sachant qu’il n’a pas du tout envie que quiconque apprenne qu’il me voit (mais sinon, ça va, pas trop objectisée, hein), il me regarde. Je me lève et regarde dans le judas. Mais lol, c’était elle, encore. J’ouvre doucement et elle commence à m’expliquer je sais pas quoi et je lui dit « je vous coupe de suite, je suis pas seule, donc là, je peux pas vous aider, désolée ». Elle continue de parler. Je lui dit « Ok, mais pas là, je ne suis pas seule ». Et elle part. Je retourne dans mon appartement, mon plan cul me regarde bizarrement. Il était choqué. Ouais, choqué. Et là, il me dit : « elle va revenir, t’es foutue ».
Il part et je me suis vraiment demandé si elle allait revenir.
Et dans tout cela, je me suis vraiment sentie trop bonne trop conne. D’où ma question mais je pense que je suis juste gentille et que en tombant sur les mauvaises personnes, je me fait baiser – et pas dans le bon sens du terme.
Update : Elle n’est plus jamais revenue depuis ce soir où j’étais occupée et quand je la croise dans l’immeuble, je passe bizarrement un peu plus vite… Quant à elle, elle ne me dit pas bonjour… Donc un prêté pour… pas de rendu.
[…] c’est parfois plus difficile qu’il n’y parait. Vous avez aussi un exemple par ici où je vous raconte une histoire marrante mais chiante sur une de mes […]
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